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Les ruines du château encore visibles de nos jours sont les vestiges d’un édifice sans doute construit au XIVe siècle à l’instigation de la famille Thésan-Poujol qui posséda l’endroit à partir du XIIe siècle.
Tour quadrangulaire massive entourée par une enceinte polygonale desservie par un chemin de ronde, à laquelle se sont appuyés d’autres bâtiments disparus depuis.
Un sentier de randonnée au départ de Castanet le Haut permet d’accéder aux ruines du château qui surplombent le village.
Il ne reste que quelques ruines visibles du château de Castanet le Haut « Le Castelas », l’histoire de ce château n’est pas très précise. Au XIIe siècle, il était la propriété des vicomtes de Narbonne. En 1271, Aymeri, Vicomte de Narbonne et son frère Amalric font aveu de dénombrement au roi de France Philippe III, de certains lieux et châteaux parmi lesquels «Castaneto cum parrochia de Moni ». Le premier seigneur de Castanet connu était le petit-fils de Pons IV de Thézan en 1330. En 1340, le site de Castanet est situé pour la première fois dans le diocèse de Castres. Les ruines de la fortification sont idéalement placées au pied des massifs, dernier point de contrôle d’envergure gardant le passage de la vallée vers le Tarn et le Rouergue. (Vivien VASSAL 2011 inventaire des sites castraux DRAC Languedoc-Roussillon, Service des Monuments Historiques).
L’histoire n’étant pas très précise, de nombreuses légendes ont circulé et circulent encore. Une peau d’ours pleine de pièces d’or serait enfouie dans le secteur, les nombreuses fouilles réalisées depuis des siècles montrent que celle-ci a été recherchée. Un curé très pauvre serait parti dans la plaine où il aurait acheté une grande propriété, peut-être avait-il trouvé le trésor ? Les «manants» de Castanet et de Pabo se seraient révoltés et auraient pris d’assaut le château, la châtelaine aurait pris certains engagements notamment de laisser à la jeunesse de Pabo l’usage du Bois de la Ville, pour leurs besoins. Le nom de la commune a-t-il pour origine le nom de la châtelaine Mme De Castanet ou tout simplement du Châtaignier en occitan «Castan». Les historiens pensent que ce château n’était pas habité ; il était occupé par une garnison chargée de surveiller les accès entre la vallée et la montagne.
Merci à Robert Pistre et à sa Gazette des Monts de Lacaune
•Les Falaises d'Olque
Souvent orthographiées par erreur Orque, le nom historique attesté dans tous les textes - ancien cadastre, carte de Cassini, tous les actes d'état civil… est bien Olque.
Hautes de plus de 200m, les falaises d’Olque forment la plus haute muraille calcaire du département de l'Hérault.
Par ailleurs, situées en zone Natura 2000, un couple d’Aigles Royaux a choisi ce site pour y poser son nid.
Au nord des falaises se trouve un plateau culminant à 800m d’altitude auquel elles sont adossées, et à l’est et à l’ouest par les versants situés dans la continuité des falaises.
Plusieurs grottes sont également comprises dans cet ensemble.
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• La Chapelle St Eutrope
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L’origine de la chapelle n’est pas connue.
La construction actuelle peut dater du moyen age (XIV) et semble pouvoir remplacer un vieil édifice pré-roman.
Au début de l'ère chrétienne, le bâtiment servit d'asile à un ermite célèbre par ses vertus et dont le nom devait rester attaché au refuge où il était accoutumé à vivre et à prier.
Le panorama que l'on découvre au sud de la chapelle est un enchantement. Le spectacle est unique par son ampleur et par sa variété. On voit la montagne de Sète, la mer, les Pyrénnées. En avançant de quelques pas en direction du Caroux, on voit les gorges d'Héric.
La chapelle de Saint-Eutrope est érigée sur un piton rocheux sur le versant nord de l’Espinouse non loin du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle qui depuis Saint-Gervais-sur-Mare longe la vallée de la Mare et après le col de Ginestet, se dirige jusqu’à Murat-sur-Vèbre. Cette chapelle et l’Ermitage qui est attenant ont été restaurés en 1988. Pour accéder à la chapelle, il faut environ 30 minutes par un sentier et plus de 300 marches. Il n’était donc pas question de détériorer le site en créant une piste pour y accéder. Une entreprise a accepté de réaliser la restauration et tous les matériaux, outils, échafaudages nécessaires ont été héliportés sur le site, la même opération a été renouvelée pour récupérer les outils et matériels. Il existe une association des Amis de Saint Eutrope, le pèlerinage annuel avait lieu le 30 avril, il représentait une véritable fête dans la commune. Les enfants avaient un jour de vacances et les mineurs un jour de congé. À l’heure actuelle le pèlerinage a toujours lieu le week-end aux alentours du 30 avril.
C'est un lieu enchanteur, passé aux mains de l’Hérault pour seulement quelques châtaignes… Insolite !
Merci à Robert Pistre et à sa Gazette des Monts de Lacaune
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Les mines
Une ordonnance du roi Louis Philippe créée la concession des mines de charbon de Castanet-le-Haut. La concession de Castanet s’étendait sur 674 ha par ordonnance royale du 6 août 1836 aux Sieurs Jourfier et Combescure. On devait déplorer plusieurs accidents de grisou en 1872, 1885, 1902. 95 mineurs ont perdu la vie au cours d’accidents de grisou ou autres, et de nombreux autres ont été victimes d’accidents du travail. La production était de 4595 tonnes en 1855, l’effectif était de 34 mineurs et de 64 en 1893. Le charbon extrait était de qualité variable ; dans le secteur dit du « Bois de la ville », il était de qualité moyenne, mais dans les mines du Ravin « Sainte Marie et Chabaud » l’anthracite était de très bonne qualité. Le charbon était utilisé localement pour les séchoirs à châtaignes, « sécadous », dans les fours à chaux, et dans les distilleries. Ce n’est pas moins de 14 mines qui ont été exploitées sur la commune de Castanet le Haut. A la fermeture progressive des mines de la commune vers les années 40 du siècle dernier, les mineurs ont continué leur activité à Plaisance, Graissessac, Camplong et le Bousquet-d’Orb au fond et puis en découverte. De nombreux mineurs ont rejoint la région d’Alès. L’exploitation minière a donné du travail à plusieurs générations, la fermeture progressive a représenté un véritable drame économique pour ce secteur.
Ainsi une exploitation a été ouverte au niveau de la route, en 1836.
Une autre concession dite de Saint-Geniès-de-Varensal était accordée et une autre exploitation ouverte au niveau de La Gineste.
Le charbon extrait convenait parfaitement pour les fours à chaux, en plein développement à cette époque-là. De La Croix de Mounis à Lacaune, en passant par Boissezon-de-Masviel.
Aujourd'hui, on n'a pas conscience du développement des fours à chaux. Et pas seulement pour la construction, car c'était la grande mode du chaulage pour améliorer la production agricole.
C'est ainsi que nous venons de découvrir que, comme beaucoup de grands propriétaires, Paulin de Naurois, arrivé en 1847, crée un four à chaux de Calmels qui consomme 25 tonnes par an de charbon pour produire 100 tonnes annuelles de chaux.
Pour honorer les nombreux mineurs qu’a compté la commune, une stèle a été érigée en leur mémoire au lieu-dit « le ravin ».
Merci à Robert Pistre et à sa Gazette des Monts de Lacaune
Le Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc
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C’est l'un des 56 parcs naturels régionaux de France. Il a été créé en 1973.
Ce territoire rural habité, est reconnu au niveau national pour son exceptionnelle valeur patrimoniale et paysagère.
Fait de landes à bruyère des Monts du Caroux et de l’Espinouse, de lacs de moyenne montagne du côté de La Salvetat-sur-Agoût, les vignobles du Minervois et du Faugèrois, les Monts d’Orb, il compte d’innombrables sentiers et boucles de randonnées, quatre chemins de Grande Randonnée dont un chemin de St-Jacques-de-Compostelle, et même plusieurs voies vertes.
Le cimetière Wisigothique du Nougayrol
Habité au moins depuis l'époque gallo-romaine, des traces d’un camp romain situé au Plo des Brus peuvent laisser penser que des familles aient pu vivre sous les pentes de l’Espinouse dès l'époque gallo-romaine. Des tombes de type wisigothiques ont été retrouvées au Nougayrol.
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L'Espinouse
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Appelée en des temps très anciens « Espinosa », cette chaîne montagneuse culmine à 1124 m. Elle a fait l’objet de deux théories qui s’opposent : l’une voulant dire l’épine, arête, crête. L’autre se rapprochant plutôt de l’enchevêtrement de la végétation qualifiée d’épineuse et broussailleuse.
Loin d’être, ici, un vilain défaut, la curiosité est au contraire largement récompensée par une palette d’itinéraires enthousiasmants qui partent à l’assaut de reliefs boisés et rocheux, à la nature profondément sauvage. Un lieu d’exploration et d’aventure pour les amateurs de randonnées isolées et sportives.
La Croix de Mounis
Culminant à 809 mètres d'altitude, le promontoire où trône la croix est placé en bord de route et présente une superbe vue panoramique, certainement l’une des plus belle du département.
Le site est, souvent, un lieu de pause pour de nombreux voyageurs qui, de ce superbe point de vue, peuvent découvrir un paysage à 360° : le Mont Marcou, les rochers d’Olque, l’Espinouse, la Forêt Domaniale…
C’est également un haut lieu fréquenté par les cyclistes.
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L'église Saint-Amans de Mounis
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Elle est dédiée à Saint Amans, premier évêque de Rodez au Ve siècle. Elle était située anciennement dans la commune de Saint-Gervais-Terre-Foraine, puis après 1827 dans celle de Castanet-le-Haut. L'église romane primitive menaçant ruine a été rebâtie en 1860, avec le concours de toute la population. La taille de la nef a été agrandie avec un plan cruciforme et un chevet polygonal.
L'église Notre-Dame de Castanet
Au XIII siècle, Castanet-le-Haut est un lieu fortifié dans la paroisse de Saint-Amans de Mounis. Le château abritait une chapelle dédiée à la Vierge Marie. Notre-Dame (de la Nativité) de Castanet acquit son autonomie par rapport à Saint-Amans après les guerres de religion. L'église actuelle est une reconstruction du XIXéme siècle.
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Le Moulin du Nougayrol
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Le moulin a dû être bâti au début du XIXème siècle. On a trouvé traces de deux moulins dans Castanet un au-dessus du Mas de l'Eglise, un autre près du pont de Castanet. Ces deux moulins figurent sur la carte Cassini. Aujourd’hui réhabilité il fait l’objet d’une halte rafraîchissante.
Le 25 février 1847, Marie Delort, âgée de 44 ans, sœur de Catherine la propriétaire, en allant ouvrir l'arrivée de l'eau, est tombée dans le gouffre de la rivière et s'y est noyée. En souvenir de ce drame, le gouffre est appelé aujourd'hui « le gouffre de la Femme ».
Plusieurs moulins à eau existent sur le territoire, la commune a acheté le moulin du Nougayrol et réalisé sa restauration à l’identique car il fait partie du patrimoine historique. Il a été restauré sous maîtrise d’œuvre du PNRHL (Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc). Le bâtiment a toujours été ouvert au public et les abords ont été aménagés. Hélas ! il faut dénoncer le comportement irresponsable de certaines personnes qui dégradent régulièrement le site et l’ouvrage.
Merci à Robert Pistre et à sa Gazette des Monts de Lacaune
Le Pont de La Mouline
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Le Pont de la Mouline, sur le Dourdou, est emprunté par la route Départementale 922, marquant la limite entre Castanet-le-Haut (Hérault) et Murat-sur-Vèbre (Tarn). Le 23 août 1944 eut lieu un combat entre le Corps Franc de la Montagne Noire et une colonne allemande. Neuf maquisards et plusieurs allemands perdirent la vie lors de ce combat .
Le four à pain de Fagairolles
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Il y a quelques années nos villages et hameaux disposaient d’un four communal. Il était utilisé par les habitants pour la cuisson du pain et autres produits. La commune a souhaité restaurer le four communal de Fagairolles afin de le préserver en témoignage de la vie d’autrefois. Il est aujourd’hui opérationnel et fonctionne à l’occasion de quelques manifestations.